mercredi 29 juin 2011

"I'll do anything you say, boy"

Et JB, qui s'est levé tôt ce matin puisqu'il n'a pas travaillé cette nuit (oooh!), n'a plus nourri le blog tatoué et fumeur de ses petites chroniques musicales et linguistiques. Il s'en excuse, mais il avait à faire. Il avait une mésange à nourrir, il avait du travail à abattre, il avait des amis à s'occuper, il avait des concerts à voir, il avait… à vivre.

Et JB, donc, se réveille comme tous les matins avec une chanson dans la tête, aujourd'hui comme hier et avant-hier: You Say You Don't Love Me, par Peggy, un scorcher skinhead reggae de 1970, produit par les Hot Rod, aka les Cimarons.



Et s'il reviendra un autre jour sur le riddim (la phrase musicale, autrement dit), JB adore cette guitare entêtante qui creuse son sillon dans les circonvolutions cérébrales, de même que ce petit coup de batterie qui sert d'entame au morceau puis revient à trois reprises comme autant de boucles ou de virgules ('1'15'', 1'38", 1'47"). Mais JB adore ce moment de la chanson quand Peggy dit: "Now I see you don't want my loving / I need you standing there / Now you say you don't want my kisses / I'm gonna go and find someone / I'm gonna find someone to love"; car, là, JB sait pourquoi il se réveille avec cette musique du matin. Bref.

Et JB en est là de son réveil et de sa musique du matin quand, sur une certaine bleue, il reçoit un message charmant qui n'est pas sans rappeler l'inénarrable slogan d'une certaine pub des années 80: "Tout à coup, un inconnu vous offre des fleurs. Ça, c'est l'effet magique…" Non pas d'un déodorant, mais du blog tatoué et fumeur rempli de ska et reggae. Bingo!
Et l'inconnu qui offre des fleurs au petit matin invite JB à aller écouter sur toitube ce morceau:



Et il s'appelle comment, le morceau? You Don't Love Me. Et il s'est réveillé avec quel morceau dans sa tête compliquée, JB? You Say You Don't Love Me. Bingo! JB adooore ce genre de coïncidences. Surtout quand un inconnu qui lui offre des fleurs est impliqué dans le déroulement de la coïncidence. De surcroît quand cette coïncidence réunit tous les ingrédients que JB a listés à l'instant.

Quoi qu'il en soit, et JB s'est réveillé en apprenant quelque chose (il se couchera donc moins bête ce soir), le morceau de Willie Cobbs, qui date de 1961, est donc l'original du tube grâce auquel Dawn Penn est devenue célèbre et qui continue d'être chanté et rechanté et mixé et remixé: You Don't Love Me, ajouté d'un (No No No) pour le différencier de l'original. On écoute incontinent cette perle rocksteady de 1967:



Le succès es tel que la version de Dawn Penn (et non celle de Willie Cobbs) a été reprise par… oh yé… Rihanna et… oh yée… Beyoncé… Oh yééééééééé! Mais, de toutes, c'est bien celle-ci que JB préfère, par Dawn Penn en personne, qu'on a pu visionner dans le film Rocksteady, que JB a vu il y a deux ans en compagnie de ses petits amis, à savoir G et F, à qui il passe d'ailleurs bien le bonjour (komm gut in den Tag, wa?!):

jeudi 2 juin 2011

A boooss!

Et, pendant qu'un ciel parme surplombe Berlin et que le coucher de soleil transforme les fenêtres du bâtiment de Neues Deutschland en miroirs orangés, JB s'apprête à travailler en écoutant Lick It Back des Hot Rod All Stars (aka The Cimarons) en s'écriant, dans son palais spécialiste, en même temps que le chanteur: "A boooss!"



Et c'est le gars de mytrojanspace qui nous dit tout sur la différence entre les Hot Rod et les Cimarons:


Et sur ce, babaille, hein.