jeudi 10 janvier 2013

Les skinheads infiltrés

Et JB n'en revient toujours pas d'avoir trouvé sur toitube la chanson de Jean-Roger Caussimon intitulée Les Milices (yeah! Jean-Roger rules!) qu'il avait postée il y a presque trois ans. Entre-temps, celle qu'il avait intégrée avait été annulée, raison pour laquelle il avait tenté de la retrouver. Et donc, mieux, il a déniché le clip vidéo d'origine, tourné en 1975. Et qui ne voit-on pas, dans ce clip? Si! Au milieu de punkettes, de mods, de rockabilly, d'un punk… un skinhead! Ça alors!


On le retrouve plus loin…


Mais, bigre! il y en a un second. Ça alors (bis)!


(Oui, JB sait, l'image est de piètre qualité, mais la vidéo l'est tout autant).
Celui qui a posté la vidéo sur toitube, un certain akasmiche, précise:

Si JB clique sur nom, il est conduit sur deux vidéos seulement: celle-ci ainsi que celle-là:


Oh-oh, ça sent là aussi le skinhead… Or, à cause de cette p***** de GEMA de m**** (la GEMA, en Allemagne, est l'équivalent de la SACEM: depuis plus d'un an, elle bloque les accès aux vidéos de toitube des musiciens/maisons de disques qui se sont enregistrés chez elle — mieux: elle a augmenté de 400% les frais de reversion dont doivent s'acquitter les limonadiers!!) — donc, à cause de la GEMA, JB ne peut pas écouter le morceau. En tout état de cause, puisque akasmiche, alias Michel, est le chanteur de Buzz Buzz and the Common Oi, comme il est dans le clip de Jean-Roger, ça doit être lui le skinhead qu'on aperçoit chez ce dernier.

JB est pétri de gratitude envers Jean-Roger († RIP). À tel point que, tiens, il va faire écouter à ses petits amis la chanson qui n'a pas pris ride, quarante ans après:




Du coup, JB repense à cet automne. Il traduisait un roman d'Ingelin Røssland, Gueule d'ange, à paraître à l'automne prochain aux Éditions du Rouergue, et, dans le récit, l'héroïne, Engel Winge, nous raconte que sa mère adorait les Pet Shop Boys. Morte d'un cancer, elle avait pourtant promis à sa fille de tenir jusqu'à leur concert à Bergen. Hélas.
JB, qui n'a jamais, mais alors jamais, apprécié les Pet Shop Boys, était quand même allé parti écouter un morceau de 1984 qui l'avait, sans qu'il sache pourquoi, toujours intrigué: (The East end boys and) West End Girls. Et là, il s'était passé exactement le même phénomène que chez Jean-Roger:
Au tout début de la vidéo, de façon hyperfugitive, dans un plan qui ne dure même pas une seconde, qui voit-on?


Quelques secondes plus tard, on les retrouve, filmés de dos, toujours dans ces images "volées", filmées dans la rue:


Bon, grosso modo à l'époque, Gilbert & George s'étaient eux aussi entichés des skinheads et les avaient photographiés pour les reproduire dans leurs œuvres. Quoi qu'il en soit, JB avait été intrigué par ces images qui surgissaient dans une vidéo où on les attend vraiment pas.

Et, ce écrivant, JB se rappelle qu'il avait posté en allemand un quizz, juste avant qu'il ne prenne sa longue retraite du blog. Il l'avait appelé Skinhead-Karambolage, en référence à l'émission d'ARTE où, dans un petit clip, les téléspectateurs doivent trouver si la scène a été filmée en France ou en Allemagne — et, in fine, par quel détail on reconnaît le pays. Là, il s'agissait pour les petits amis de JB, dans une vidéo touristique sur Copenhague, de découvrir non pas où se trouvait le skinhead caché dans la vidéo:


(JB l'avait appelé Mads, ou Preben, ou Nicklas…) Bref, il ne s'agissait pas de retrouver Preben le skinhead, mais de deviner à quel détail on reconnaissait qu'il en était un. JB n'avait jamais posté le résultat. Il le fait maintenant:


Alors? Est-ce que les petits amis de JB voient? Non?
Il faut regarder son tatouage sur le bras gauche. C'est en effet l'emblème du groupe anglais de oï The Last Resort.

Et JB, en constatant ces trois occurrences dans des médias complètement différents les uns des autres, de se dire: les skinheads, c'est comme les pédés, ils sont infiltrés partout!
Tiens, du coup, on va écouter la chanson fétiche de G (guten Abend!) et JB de Los Fastidios, Johnny and The Queer Boot Boys. Et tant pis si JB l'a déjà mis sur le blog, on ne s'en lasse jamais. Pour preuve, dès qu'Enrico (le chanteur) la chante en concert (et il la chante sys-té-ma-ti-que-ment), G et JB sont hystéros!

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