J’ai regardé papa, puis j’ai ajouté :
— J’étais sur le point d’être à nouveau découvert. Tu comprends ? Pile au moment où j’avais réussi à disparaître. Mais maintenant je vais mieux. Oui, ça va bien, merci. Et merci aussi de poser la question.
Papa semblait désespéré. Il a plaqué une main derrière sa tête pour se masser la nuque, il a poussé un profond soupir.
— Mais… Tu sais, Mattias. Il est impossible de ne pas laisser des traces derrière soi. Il y aura toujours quelqu’un pour te voir. Il y aura toujours quelqu’un pour se souvenir de toi. Il y aura toujours quelqu’un pour t’aimer. Presque toujours. Que veux-tu, c’est comme ça…
© Johan Harstad pour le texte; © Jean-Baptiste Coursaud pour la traduction
© Gyldendal Forlag pour l'édition originale; © Gaïa Éditions pour l'édition française
mardi 10 février 2009
La beauté du jour
Allez, encore un bout de Johan et encore, du même coup, un bout de beauté; c'est plus ou moins la suite de ce que je traduisais tout à l'heure dans l'entrée ci-dessous):
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