mardi 27 janvier 2009

Musique – "magnificent desolation"

Je l'ai déjà dit: quand je travaille, j'écoute de la musique. La difficulté consiste à trouver la musique adéquate, une musique qui ne distrait pas trop l'activité cérébrale mais qui fonctionne davantage comme une impulsion, une inspiration. Pour les romans de Ketil Bjørnstad, c'est évidemment la musique classique puisqu'il en est question dans la fiction. Pour Sara, je n'ai pas toujours pas trouvé; j'ai tout essayé et rien ne fonctionne, ça n'est au final qu'une seule et même perturbation – je lui ai demandé conseil, elle m'a répondu:

>> "Tu peux essayer d'écouter Hole.
Il y a un certain nombre de citations de Hole dans le texte."
Sur ce coup-là, je ne vais pas être fidèle à l'écrivain que je traduis…

Pour Johan, depuis un mois, j'écoute en boucle
Sleep, des Godspeed You! Black Emperor, dont Johan a retranscrit in extenso le dialogue liminaire dans Darlah – j'en ai déjà parlé ici, où on peut aussi écouter le morceau. Du coup, en cherchant sur youtube si la totalité du morceau n'était pas disponible, je suis tombé là-dessus, ci-dessous – et là c'est comme si les pièces d'un puzzle formaient brusquement l'image du modèle. On regarde d'abord:



Ainsi, non seulement
Sleep me fait plonger dans le roman (comme le sommeil, donc – hö!) qui je le rappelle s'intitule Buzz Aldrin – mais où donc es-tu passé?, non seulement Sleep est utilisé par Johan dans un roman ultérieur à celui que je traduis, mais qui comme celui-ci a un rapport avec l'espace, mais en plus je trouve une vidéo de Sleep qui se révèle être un montage sur une vidéo consacrée à Challenger et à l'espace dont il est question dans les deux romans de Johan, mais encore en plus, dans les fameuses "vidéos similaires" liées sur youtube à Speed, on trouve cet extrait de la retransmision en direct, en 1969, des premiers pas sur la Lune de Buzz Aldrin, le vrai cette fois-ci, et non le fictif, lorsqu'il livre ses impressions et dit: "Magnificent desolation!", et cette phrase, devenue culte, passée à la postérité, Johan l'a aussi reprise dans ce roman, puisque Mattias est né la nuit où Apollo 11, et Buzz Aldrin à son bord, s'est posé sur la Lune. L'accro aux coïncidences que je suis est aux anges. Allez, on regarde:

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