On se réveille avec la sensation que l'hiver approche: il fait noir quand on ouvre les yeux, il fait froid quand on ouvre la porte du balcon. Et, sans qu'il comprenne tout à fait pourquoi, JB se réveille avec Never Come Running Back des Pioneers dans la tête. Sûrement, se dit-il, le contrecoup d'un rêve disparu dans les limbes de l'inconscient. Ein Abschiedslied, comme JB a surnommé ce qui forme à ses yeux un genre en soi (une chanson de rupture, donc), datant de 1967 mais qui a des accents ska du début des années 60 alors qu'on est en plein période rocksteady. Pugnace et têtu, JB veut malgré tout comprendre pourquoi ce morceau hante son cerveau, aussi tend-il l'oreille en quête d'une phrase dans les paroles qui lui donnerait à la fois la clé des songes et la clé du problème. Et, au final, il ne reste que cette phrase: "I made up my mind." Comme le résultat du nettoyage par le vide que les rêves opèrent parfois, en tout cas, et comme ce matin, quand la conscience ne se souvient plus de ce qui a travaillé l'inconscient au cours de la nuit: l'empêchement a surgi, s'est imposé, manifesté, a été appréhendé et solutionné.
Du coup on peut doublement dire: une belle journée à tou(te)s.
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