Un bref coup d'œil dans le Robert historique de la langue française le lui confirme:
ÉLIXIR n.m. est un mot emprunté (1269-1278) aussi sous la forme eslissir (XIIIe siècle) à l'arabe ibérique médiéval al-’iksīr qui signifiait “pierre philosophale” (début du Xe siècle) chez les alchimistes et “médicament” par l'intermédiaire du latin médiéval elixir (1144), exir (fin XIIe siècle), elexis ou elexir (vers 1254). Le mot arabe (où al est l’article) est lui-même emprunté au grec tardif xêrion “médicalement de poudre sèche”, neutre substantivé de xêros “sec”, dont l'origine n'est pas connue.
Et JB adore évidemment: de la même manière que la sérénade et l'élixir apportent la sérénité, l'origine profonde de ce qu'est l'élixir (à savoir: ce sec qui constitue le médicament) est inconnue de la même manière qu'est inconnue pour JB la raison de sa régénération, du fait qu'il est rasséréné et donc serein et donc capable de travailler à nouveau.
Il veut donc fêter ça en musique en remettant une sérénade, mais il ne va pas faire écouter Loving Serenade de Duke Reid puisque, il insiste, c'est un élixir et non un philtre qu'il a ingurgité. Aussi va-t-il mettre le splendide Moonlight Serenade, interprété en 2006 par Rico Rodriguez, et que tout le monde connaît puisque ce n'est autre qu'une reprise du standard de Glenn Miller. On entend bien les accents dub en fond sonore, qui rythment le morceau sans l'appesantir — et JB en profite pour adresser à G un Guten Morgen, avec qui ils convenaient samedi que trop du dub tue le dub; pour envoyer son bonjour affectueux à un certain ours ours en peluche dans sa tanière de la Rance, et à qui il demande expressément de ne pas lui envoyer Dansez maintenant (la reprise disco par Dave, en 1975, du Moonlight Serenade que JB vient à l'instant de regarder); pour souhaiter enfin sinon une bonne journée à tous ses autres petits amis.
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