Et JB, grâce notamment à F (à qui il passe bien son bonjour), a pu écouter Rico Rodriguez toute la journée d'hier. Ce qu'il a d'ailleurs fait. Guère étonnant, par voie de conséquence, qu'il se réveille avec un morceau de lui, enregistré en 1998 sur l'album Jamaican Jazz.
Plus étonnant est toutefois qu'il s'agisse de sa reprise du standard What a Wonderful World, interprété pour la première fois comme chacun sait par Louis Armstrong, mais simplifié par Rico en un seul Wonderful World. Parce que JB n'a pas eu franchement l'impression que le monde était ouonederfoule cette semaine. Ni wunderbra, d'ailleurs, comme on peut dire en allemand en substituant un U au O et en intervertissant le R si bien qu'on passe de la traduction dans cette langue de l'adjectif anglais à une création lexicographique qui n'est pas sans évoquer une certaine marque de soutien-gorge.
Mais peut-être est-ce justement ce tour de passe-passe qu'a effectué le cerveau cette nuit ludique de JB: introduire de l'ironie là où l'on en constatait un déficit sinon une carence. Auquel cas tout est au mieux et JB vit vraiment "dans le meilleur des mondes possibles", comme disait Pangloss à Candide. Pangloss qui parle plein de langues comme JB; Candide, un adjectif que JB ferait mieux de s'approprier, et fissa; le monde, ce world qui est ouonederfoule et wunderbra — la boucle est bouclée.
Et une bonne journée à tou(te)s, hein.
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