vendredi 17 septembre 2010

Ail-dit

On traduit, toujours le roman de Maria Parr:
Heidi. Voilà le titre qui figure sur le dos du bouquin. Elle le prend. Ça a tout l’air d’être un livre pour adultes étant donné qu’il n’y a pas d’illustration sur la couverture. Mais, quand Tonje l’ouvre, apparaît le joli dessin d’une fille aux boucles brunes et d’une chèvre.

Et on se dit: "Oh naaan, pas cette godiche d'Heidi!"
Puis on se dit: Heidi était-elle vraiment godiche? Dans notre souvenir, elle l'est restée. Au point qu'on pense à Ail-dit plutôt que Heidi, qui garde les biquettes avec Pet-ter et non plus Peter.
On cherche sur toitube. Et on trouve!
On cite, au début: "Heidi rencontre pour la première fois de sa vie quelqu'un qui est aveugle. Heidi ne peut pas croire que grand-mère ne voit rien. Ni les fleurs, ni les montagnes, ni les oiseaux." Purée, quelle niaise, cette Ail-dit! se dit-on in petto.
Puis, plus tard, à 3'15'', Ail-dit fait de la luge pendant que Pet-ter fait du ski. on re-cite: "Ail-dit: J'aimerais bien aller à l'école! Je descendrais en luge tous les jours. Pet-ter: Oui mais une fois en bas, il faut remonter. Ail-dit: Ah oui, c'est vrai, je n'avais pas du tout pensé à ça." Purée de punaise, quelle gourdasse, la Ail-dit! se redit-on de son for intérieur.

Pour s'en convaincre, on regarde ici la série des années septante - et on salue au passage Madame Fifrelin puisque Ail-dit se passe aussi dans sa Suisse natale:



Heidi pour Heid, on préfère de loin Heidi Brühl qui, ici en 1963, chante Marcel. Enjoy!

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