Grande et svelte, elle avait des cheveux sable, raides, et évoluait dans ces minijupes que les femmes et les jeunes filles portaient vers la fin des années soixante. Parfois, quand je la croisais, je pensais à Twiggy ou à Marianne Faithfull. Une Twiggy élancée, avec des formes. Une Marianne Faithfull au visage défiguré. Sauf qu’elle n’était ni l’une ni l’autre, n’avait jamais couché avec Mick Jagger ni fait la couverture des magazines pour adolescentes.
JB songe alors qu'il n'a pas encore dit bonjour à ses petits amis, que c'est l'occasion rêvée, que Marianne Faithfull est la personne parfaite pour souhaiter une bonne journée à quelqu'un, que son As Tears Go By est la chanson idéale pour illustrer ce vendredi si particulier:
Et, toujours, JB ne cesse de s'étonner du changement radical qui, à quarante ans d'intervalle, s'est opéré chez Marianne Faithfull. Chaque fois il a l'impression non seulement de voir une autre femme, mais aussi d'entendre une autre voix. Et il trouve aussi que cette femme marquée porte magnifiquement ses années, que cette voix cassée est nettement plus séduisante que les trilles adolescentes des années soixante. JB en veut pour preuve ce merveilleux Don't Forget Me qui est aussi une chanson idéale pour cette journée de vendredi si spéciale:
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