Et c'est tellement étrange de terminer la traduction du roman de Ketil dont la fin est si déchirante tandis que, coïncidence, en fond sonore sur iTunes, se délient les notes du tout aussi déchirant Adagio for Strings de Samuel Barber…
Et je veux croire que, de la même façon que dans le roman la pédagogue Selma Lynge répète au jeune Aksel Vinding qu'il doit jour avec densité, l'écoute simultanée de l'Adagio confère à la traduction, à ce passage très précis du roman, la densité dont il a besoin pour parvenir à une qualité, à (pour employer d'autres termes musicaux) une intériorité, une sensibilité, un chromatisme.
On écoute.
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