Au rayon sodas, ça:
© icke
Et c'est l'occasion de se racheter (wouah! l'attitude hyper protestante!) pour un commentaire de la semaine dernière, chanmé à mort (comme disent les djeunz), où je traitais France Gall de, dixit, "imbécile heureuse". Chanmé, quoi.
Or il existe de bonnes chansons de France Gall. Si, si. Curieusement (pas du tout, d'ailleurs), elles ont toutes été composées par Serge Gainsbourg. Les Sucettes à l'anis, bien sûr (d'où l'imbécillité heureuse de la chanteuse qui n'a compris que bien plus tard de quoi il s'agissait, comme elle l'avoue elle-même ici), mais aussi, moins connus, Néfertiti ou le très sombre Baby Pop ("Sur l'amour tu te fais des idées, un jour ou l'autre c'est obligé / Tu s'ras une pauvre gosse seule et abandonnée / Tu finiras par te marier peut-être même contre ton gré / À la nuit de tes noces il sera trop tard pour le regretter").
Mais il y a surtout une chanson qui gagne mon affection, rapport entre autres au packaging d'un cola allemand photographié plus haut, et c'est Teenie Weenie Boppie.
On se souvient des positions très anti-drogues de Gainsbourg., notamment son idiote chanson des années 80 Dis-leur merde aux dealers - dans le genre message au ras des pâquerettes, on fait pas mieux. Mais en 1967, Gainsbourg était plus inspiré: Toutes les années en 7 ou presque il compose une chanson sur le sujet: en 1987, Aux enfants de la chance (moins inspirée que les deux suivantes à mon sens - confer l'erreur que j'ai commise supra, confer à son tour le commentaire de Ma sœur); en 1977, Ma Lady Héroïne; et, donc, en 1967, Teenie Weenie Boppie. C'est alors la grande époque du LSD, les yéyés français sont à l'agonie, l'innocence d'une France Gall ou d'une Sheila est périmée (ouf!), les hippies sont définitivement de sortie et les excès pointent déjà leur nez (prêts à sniffer). Teenie Weenie Boppie sera un bide (trop en décalage avec l'image que la chanteuse veut donner d'elle) et France Gall décidément imbécile heureuse pour rompre toute collaboration avec Gainsbourg.
En attendant,
2 commentaires:
Ma soeur,
ATTENTION ! Ne mets pas tes doigts sur les portes, tu risques de te faire pincer.... euh... non... n'importe quoi, je voulais dire ATTENTION ! La chanson de Gainsbourg à laquelle tu fais allusion s'intitule "Aux enfants de la chance". "Dis-leur merde aux dealers", c'est le slogan gouvernemental et agencedepubal de l'époque pour cette noble cause.
Voilà ce qu'on pouvait en dire car je sais que tu aimes la précision et l'exigence.
Des baisers de Paris, Rance.
J.
Oh là là… La teu-hon !
Merci, ma sœur.
Je fais de ce pas la correcção.
Ta sœur.
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