laissant la relation mourir de sa belle mort
Je me vois écrire:
laissant la relation pourrir
Pourrir et mourir.
Plutôt nourrir, courir, sourire et rire.
Oui, sourire et courir. Comme Moumine à la dernière page de ce livre magnifique de la Finlandaise Tove Jansson, Un Hiver dans la vallée de Moumine, aussi en ce qu'il décrit comme nul autre roman l'hiver nordique:
Il se sentit soudain si heureux qu'il avait besoin d'être seul. Il alla vers le cagibi. Quand il n'y eut plus personne pour le voir, il se mit à courir. Il courait parce qu'il était heureux et qu'il ne pensait à rien.
© traduit du suédois (Finlande) par Kersti et Pierre Chaplet, première édition: Nathan, 1972
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