samedi 20 mars 2010

Everything Crash (in der U5)

Et qu'est-ce qui se passe à Berlin le troisième samedi du mois? Hein? C'est le nighter mensuel avec Markus et Ralph aux platines. Même la rue en parle, confer ci-dessous.
Und was ist in Berlin am 3. Samstag des Monats los? Hä? Da haben wir den monatlichen Nighter, wo Markus und Ralph auflegen. Es wird sogar in der Strasse angekündigt, wie man es hierunten sehen kann:

© icke

Everything Crash, c'est le nom de la soirée, mais c'est aussi le titre d'un morceau des Ethiopians, et les fervents lecteurs de ce blog (merci!) reconnaîtront un morceau qu'on a plus ou moins déjà entendu - mais d'abord les Ethiopians.
Everything Crash ist ja der Name des Nighters, aber das ist auch der Titel eines Liedes von The Ethiopians, das die regelmässigen und feinhörigen Lesern dieses Blogges (danke!) schon mehr oder weniger gehört haben - aber erstmal The Ethiopians.



Alors? Quelqu'un a reconnu? Non? Mais si: la musique est empruntée au très fameux Bigger Boss d'Ansell Collins, dont j'avais déjà parlé le 6 novembre dernier. Le procédé est d'ailleurs très très courant dans le ska/reggae. J'ai même un dossier spécial dans mon iTunes avec uniquement des morceaux inspirés les uns des autres. Des exemples? Le fameux Kingston Town de Lord Creator ayant inspiré les Jay Boys pour leur Tilly. (Puisque, non, Kingston Town n'est PAS un morceau de UB40 - UB40 n'a construit sa notoriété qu'en pillant le patrimoine musical du ska). Un autre? Le très célèbre Tonight de Keith & Tex qui a inspiré le très porno Bedroom Mazurka d'Augustus Pablo & Fae. J'ai d'ailleurs toujours voulu proposer ça ici: les différentes versions soit construites sur la base d'une même phrase musicale, soit reprenant carrément le thème musical d'un morceau. Un jour je le ferai.
Na? Hat jemand das Lied erkannt? Nein? Aber doch: die Musik ist von dem berühmten Bigger Boss von Ansell Collins entliehen, dem ich schon am 6. November erwähnt hatte. Dieses Leihenprozess ist beinahe eine Alltagssache in der ska/reggae Musik - ich habe sogar einen Ordner nur dafür in meinem iTunes, also nur mit Musikstücken, die von einander inspiriert worden sind. Beispiele? Jawoll! Das berühmte Kingston Town von Lord Creator hat die Jay Boys für ihren Tilly inspiriert. (Denn, nein, Kingston Town ist KEIN Stück von UB40 - UB40 hat nur ihres Profitum bei der Plünderung des Skareichtums aufgebaut). Mehr? Das sehr berühmte Tonight von Keith & Tex, das das sehr porno Bedroom Mazurka von Augustus Pablo & Fae inspiriert hat.

Mais retournons à Everything Crash. Car, outre pour sa structure musicale, le morceau vaut de fait un double détour à cause de l'arrière-plan social dépeint. Que racontent les paroles? Avant de répondre il faut préciser qu'il a été composé en 1968. Les événements ne concernent pas seulement la France, la Tchécoslovaquie ou l'Allemagne mais aussi la Jamaïque. Car en cette année, l'île est frappée par une grève générale. Et c'est cela que raconte la chanson: "Firemen strike, watermen strike / Telephone company too / Down to the policemen too!" Bref, c'est non seulement l'insurrection des services publics contre la politique d'austérité du gouvernement jamaïcain qui est évoquée ici, c'est aussi la situation sociale désastreuse d'une majorité de la population, poussée à l'émigration vers le Royaume-Uni, qui est dénoncée ici: "Every day cary bucket to the well / One day the bottom must drop out / Everthing crash!"
Aber zurück zu Everything Crash. Denn, nicht nur ist das Stück interessant für seine musikalische Geschichte und Struktur, aber auch für den geschilderten sozialen Hintergrund. Worum handeln sich die Songtexte? Bevor ich diese Frage beantworte, muss es betont werden, dass das Lied in 1968 komponiert wurde. Die Ereignisse dieses Jahres geschehen nicht nur in Deutschland, Frankreich oder in der Tschechoslowakei, sondern auch in Jamaika. Die Insel ist nämlich von einer Generalstreik betroffen. Und ausgerechnet das ist es hier die Rede: "Firemen strike, watermen strike / Telephone company too / Down to the policemen too!" Und nicht nur wird hier der Aufstand der staatlichen Betrieben gegen die Politik der jamaikanischen Regierung für eine drastische Kostenreduzizerung erzählt, aber die desaströse Soziallage der Mehrheit der Bevölkerung, die letzendlich dazu gezwungen ist nach England zu emigrieren, wird in dem Lied denunziert: "Every day cary bucket to the well / One day the bottom must drop out / Everthing crash!"


En guise de conclusion, je parlais plus haut de cette culture de l'emprunt musical propre au ska et au reggae. Ainsi, si Bigger Boss a inspiré Everything Crash aux Ethiopians, leur chanson a été reprise par l'immense Prince Buster avec Pharaoh House Crash. On écoute.
Als Konklusion: Ich schrieb oben über diese Kultur in der Ska- und Reggaemusik von dem musikalischen Leihen. Wenn Bigger Boss dem Ethiopians Everything Crash inspiriert hat, wurde dieses Lied von dem immensen Prince Buster mit Pharaoh House Crash übernommen. Lass uns es hören.




Donc à plus tard au U5, d'accord? C'est au métro Frankfurter Tor, juste à côté de la maison en fait. Enfin, c'est indiqué sur l'affiche, hein. Y a qu'à lire.
Also, bis später in der U5, ja? Die Bar befindet sich am Frankfurter Tor, fast gerade vor der Tür. Aber alles steht schon auf der Plakat. Einfach lesen.

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