Et JB se réveille, taaard. Il ne neige pas, le ciel est gris perle avec des taches d'un bleu très clair et d'un jaune délavé, mais JB a pu constater hier que les congères, dans sa cour ou le long des routes, commencent à atteindre le mètre.
JB se réveille et, sans doute à cause de ce cauchemar traumatisant (dans lequel il était question d'avatars et de réincarnations, d'objets oppresseurs et de courses-poursuites, de volonté de nuisance et de désir de tuer), résonne dans la tête décidément compliquée de JB Always Together, de Bob Andy et Marcia Griffiths. On écoute:
Mais pourquoi associer un cauchemar effrayant à ce morceau absolument joyeuse? Sans nul doute parce que les cauchemars ne sont pas si horribles que cela et, en dépit de l'effroi et de la sidération qu'ils suscitent (JB s'est réveillé en sursaut, comme pour s'extraire le plus vite possible du cauchemar même), montrent au final qu'ils sont avant tout des rêves, donc des message en provenance de l'inconscient pour que le conscient se libère (d'un problème, d'une obsession) et que le sujet l'aide en ce sens.
N'empêche, comment expliquer le lien entre l'amour réel et la volonté d'union du second et l'amour faux et la volonté délibérée de tuer du premier?
La clé se trouve sans doute ici, dans cette reprise qu'on écoute mais qu'on explique d'abord, à l'aide d'une capture d'écran du mange-disques électronique de JB qu'il commente ensuite:
La version originale, intitulée Always Together, a été enregistrée en 1970 et apparaît sur l'album At Studio One, sorti un an plus tard. En 1977, la chanson connaît une nouvelle orchestration sur l'album Kemar, ainsi qu'un nouveau titre: Really Together, à nouveau repris en 1987 sur une compilation dont voici la (jolie) pochette:
Cette version est ponctuée ci-dessous d'une reprise dub par Katarock Sound non seulement du riddim mais aussi de l'interprétation puisque la voix de Marcia Griffiths est vieillie. Problème pour JB qui aime bien être exact: il n'arrive pas à retracer cette version qui, selon le spécimen qu'il en possède dans son mange-disques électronique, daterait de 2004 et fait 1'48'', et que JB avait trouvé sur cette compilation:
Et donc on écoute et on révèle le nom ensuite, puisque la clé se trouve là.
Et, donc, comment s'appelle cette reprise? Killing A Sound. Killing = tuer. Retour à la case départ, réponse à la question. Voire, Bob et Marcia chantent: "Killing a sound, boy, is easy to do." Et même s'il n'est pas question de cela, pour JB, c'est évident: se libérer d'un problème qui pèse sur l'inconscient est facile. Si on fait preuve de témérité, est tenté d'ajouter JB, qui souhaite une belle journée à tous ses petits amis.
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