dimanche 26 décembre 2010

Ménie perd les pédales (et les gouines aussi)

Et JB est toujours dans sa cambrousse natale et lit toujours la presse locale, aujourd'hui La Nouvelle République. Dans la page On en parle, JB lit une interview de Ménie Grégoire. Il en crache son café sur la table de la cuisine de Die Mama et étouffe en avalant de travers sa fumée de cigarette. Puisque, ça commence bien, le journaleux dit de la Ménie:


Ménie Grégoire "a fait avancer le débat des sujets de société tabous comme l'homosexualité"??? What?!? Escouzé-moi pour la déranche mais, sauf erreur ou omission de la part de JB, c'est bien "la voix toujours aussi douce" qui, en 1981 sur ReuTeuLeu, avait consacré son émission à "L'homosexualité, ce douloureux problème." Grâce à AnalSuce, grâce à Joëlle Matos et Alain Burosse et leur Nuit Gay de 1995, on peut entendre en quoi Ménie "a fait avancer le débat". On éc(o)ute:



JB adooore! Ménie complètement debordède, qui s'écrie:
"Alors je dis: il y a une chose tout à fait extraordinaire qui se passe. Puisque… la foule a envahi la tribune et que… des homosexuels… Des homosexuels de tout ordre, hommes et femmes…"
Micro coupette! Ha ha ha!
Ménie qui, pour reprendre un slogan de… 1998??? à propos de Radio FG quand la station avait supprimé les émissions sur l'homosexualité, "perd les pédales (et les gouines aussi)".

Et puis il y a cette intervention formidâââble d'André Baudry, de l'association Arcadie, lequel déclare (et c'est JB qui souligne):
"Il y a des homophiles que vous ne connaissez pas. Il peut y avoir le préfet de votre département, il peut y avoir le curé de votre paroisse."
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Arcadie et André Baudry, on se souvient grâce au site Hexagone Gay:
Pour André Baudry, l'homophile, pour être respecté par la société, doit d'abord être respectable, c'est à dire être discret et bannir un comportement efféminé dont l'outrance justifie le rejet des autres. Il prône donc l'intégration dans la société, l'acceptation des valeurs morales et religieuses et rejette ce qu'il considère comme les ghettos homosexuels (lieux de rencontres, bars, saunas, vespasiennes). Tout en n'ayant plus honte de sa sexualité et en l'assumant, l'homophile doit devenir un être exemplaire et bien intégré.
Ça se passe dans les années 50 mais ça pourrait très bien qualifier les pédés des années 2000 qui ont pu faire leur second coming-out et revendiquer leur identité de pédés-de-droite pour qui trop de visibilité est nocive et pour qui toutes celles et tous ceux qui se montrent un peu trop, c'est une antienne, "desservent la cause homosexuelle".
JB dit haut et fort ce que tout le monde pense tout bas: Vive l'homophilie! À bas le lobby gay et vive le loden gay!

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