mardi 14 décembre 2010

Leif Scrotumsen ou: le viking qui valait trois milliards

En faisant sa revue de fesses, øøøh, pardon: de presse - en faisant donc sa revue de presse matinale, JB constate que le Spiegel consacre un numéro hors-série aux Vikings:


Et JB de se dire in petto (locution italienne qu'on ne traduit pas par "dans le pet", mais "intérieurement" en ce qu'elle signifie "dans la poitrine") qu'il doit acheter la revue en question, c'est son domaine de compétence (en seul un mot, s'il vous plaît, le in petto suffit à l'ambiance), quoique indirect puisque JB ne travaille pas directement sur les vikings.
Et JB de, derechef, se dire in petto: Mais…! Ce bonhomme, là, au-dessus, il m'en rappelle un autre… Oui, il me rappelle ce viking-là:


Vous l'avez reconnu? Mais siii, c'est lui, ici au générique du film dont sont extraites les captures d'écran:


Oui, Lee Majors, aka Steve Austin, aka L'Homme qui valait trois milliards, enfin… trois milliards dans la Rance mais six millions en Yankeeland. Ici un peu décoiffé (on y reviendra), mais c'est normal il vient de mettre une dérouillée à des méchants. Et le film dont sont extraites les images s'appelle… tadaaah…


The Norseman, outre que c'est par ce substantif que la langue anglaise désigne aussi les vikings (norse équivalent à l'adjectif français norrois, qui désigne le civilisation scandinave de l'ère viking), est un film de série Z +++, réalisé en 1978 par Charles B. Pierce, et dans lequel les vikings débarquent sur les côtes ricaines et sont attaqués par des… Indiens évidemment assoiffés de sang. On regarde sans plus attendre:



Seulement voilà: il y a quelques bizarreries dans cet impérissable long-métrage. À savoir le personnage de Thrall, joué par Deacon Jones:


Outre le casque fort seyant rehaussé de protège-oreilles ou plutôt protège-cornes en peau de zouzou, ce qui intrigue, comme le souligne le commentaire ci-dessous à la vidéo de toitube:


Oui, c'est d'autant plus odd que les vikings, s'ils avaient certes des contacts avec les Russes, sont allés jusqu'à Samarcande et avaient des moines irlandais comme esclaves, n'avaient pas d'Africains dans leur entourage. Enfin bon, qu'importe le pot, pourvu qu'on ait l'ivresse. Dans l'historiographie ricaine, on peut se permettre des largesses, confer les Indiens sanguinaires. Et, comme le dit aussi Thor13332 (dont on ne veut pas connaître l'orientation politique quotidienne mais dont on se doute qu'elle ne se dirige pas vers le socialisme triomphant):



Mais bon, tout ça, on s'en tape et contre-tape, nous, ce qui nous intéresse, c'est Lee/Steve qui dans le film s'appelle Thorvald - et c'est d'ailleurs la traduction du titre en français: Thorvald le Viking. On le regarde d'un peu plus près:



Ce qui vaut le commentaire suivant:


Oui, non, c'est vrai qu'il est un peu tapettisant, son masque. On l'observe d'un peu plus près:



Non, décidément pas, ça ne fait pas très viking tout ça. Et ces deux autres commentaires tout aussi hilarants:


Leif Scrotumsen!!! (un seul T au mot scrotum, please) Leif Scrotumsen! Hö et ha!
C'est vrai que, si on se souvient bien, Lee Majors était toujours, quand il jouait Steve Austin, fit im Schritt, comme on dit en allemand: littéralement = en bonne santé dans l'entrejambe, en fait = en excellente forme. JB a cherché sur toitube et a trouvé les preuves suivantes:



Autre preuve dans un autre épisode:


Vous n'avez pas bien vu, ms petits amis? C'est normal: Steve en est train de concourir (en un seul mot) pour la compétition de course en tee-shirt mouillé et, comme il court comme un bolide, on ne voit pas forcément bien. Mais JB est là, qui vous sauve vos phéromones surchauffées:


Car oui, décidément: peu nous chaut que tout cela soit réel, pourvu qu'il soit chaud. Et, avant de se pencher plus avant sur la pédalerie austinienne de Leif Scrotumsen, on regarde d'abord son esthétique. Comme le montre la photo ci-dessus, Steve est toujours chemise ouverte, largement déboutonnée sur un poitrail forcément poilu. Confer:


Car ainsi que c'était le cas lorsqu'il jouait Leif Scrotumsen, Steve a eu sa période moustache et brushing:


Outre qu'il avait une affection pour les pantalons pattes d'èph moule-burnes et pour les chemises au col pelle à tarte, il ne répugnait pas à se promener en bandeau - et là encore on peut poser son regard sur la surprise saillante de et dans son entrejambe:


Non, il n'y a pas à tortiller. Leif Scrotumsen est résolument un avatar des créatures hypertophiées de Touko Laaksonen, aka Tom of Finland.
Comparons quelques images de Steve dans des situations diverses et variées et superposons-les avec les clones de Tom.
Ici, l'épisode "je-garde-ma-chemise-ouverte-parce-qu'il-fait-45°-dehors":



Là, l'épisode "j'ai-enfilé-mon-petit-maillot-car-je-fais-du-sport":



Enfin ci-dessous, l'épisode "j'ai-mis-mon-petit-short-car-je-suis-au-shantier":



Mais…?!
Qu'est-ce que c'est que ça?
Mais… mais c'est une erreur!
Non. Il s'agit bien de Steve Austin, aka Stone Cold, ancien catcheur ricain. On le reregarde ici, et JB avoue que, Noël approchant, il ne répugnerait pas à l'avoir en cadeau:


Sur ces bonnes (?) paroles, JB resouhaite la bonne journée à ses petits amis.

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