lundi 20 décembre 2010

"This is no disgrace" (2)

Et il neige quand JB se réveille, quatre heures après qu'il s'est couché (oui, encore une insomnie, rien de neuf dans le palais socialiste) et tandis qu'il neigeait déjà. À constater la couche blanche qui recouvre le fourgon du voisin du dessous, il a dû tomber quelque dix centimètres. Les cantonniers de la BSR ne sont pas encore passés déblayer la neige sur les routes et sur les trottoirs. Normal, disait G pas plus tard que ce week-end, "là où tu habites, vous êtes toujours engloutis sous la neige". Hé! JB n'habite pas dans la zone (c'est ainsi qu'on appelait la RDA autrefois, vu de l'Ouest) pour rien!
[Et depuis une demi-heure, JB distingue un homme faisant le pied de grue au croisement avec la Strasse der Pariser Kommune — hé oui, ça ne s'invente pas: JB habite dans un périmètre bordé parallèlement par la Karl-Marx-Allee et perpendiculairement, donc, par la Rue de la Commune de Paris. JB se demande ce qu'il attend? Un taxi? Oui, voilà. Pile au moment où il se pose la question, un taxi arrive… Le voilà sauvé! Et voilà JB, en bon saint-bernard, rassuré.]

Et donc les cantonniers orange de la BSR sont occupés ailleurs. JB en trouve, dans son journal en février dernier, un spécimen en pleine action:


Puis, dans le Tagespiegel, il en découvre d'autres, dans une longue série qui retrace l'arrivée précoce de la neige sur la capitale:



La série n'a pas oublié les corneilles sibériennes si intelligentes, et que JB adore:


Ni le S-Bahn qui fonctionne à la va comme je te pousse que JB et tous(te)s ls Berlinois(es) avec lui adore nettement moins vu qu'il ne fonctionne pas depuis un an et demi (merci le néo-libéralisme):


Et, tout à coup, JB repense à cette chanson qu'il a réécoutée ce week-end, Behold, des Critics and the Nyah Shuffle, et dont il avait dit en octobre dernier qu'il en était raide dingue. On écoute?



Et, pour les mêmes raisons qu'alors, JB peut chanter "I wanna tell you, tell you darling this is no disgrace (oh, no, no)", mais cette fois à propos de la capitale engloutie sous la neige. À moins que, cette fois, il faille aussi citer les paroles précédentes?
Behold, I saw you standing there before me, And now I've seen the wonder of my glory. But until then, my dear I'll never have to worry (oh, no, no) 'Cause I'll have you to be, to be my bride.
And now, now that you're in my embrace, Say you're gona thrill me, thrill me with your little baby face. I wanna tell you, tell you darling this is no disgrace (oh, no, no) 'Cause I love you and you love me too.
Come a little closer And I want you, want you to be right by my side oooohhh Because I need you, need you oh so bad.
Mais Berlin n'est pas la "bride" de JB, qu'elle soit sous la neige ou pas — hum… quoique… Et JB ne veut pas de bride, de toute manière. Mais "never have to worry", ça oui, il prend, les yeux fermés!
Une bonne journée à tou(te)s.

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