Si tu viens me retrouver, n'oublie pas tes petits souliers
N'oublie pas de les lacer serrés avec les chevilles entravées
Ah, qu'est ce que tu me plais!
À tes pieds je serai, à tes pieds je m'allongerai
Le froid du carrelage contre mon corps, écrasée d'amour, je t'adore
Je t'adore
Étonnamment, JB entend ensuite la même Catherine Ringer dire cette fois dans cette chanson pleine de désir inassouvi:
C'est toi qui l'a décidé, en effet, ces histoires là t'ont ennuyé
C'est pas comme ça que tu voulais m'aimer
Toi tu voulais de gentils baisers pleins de tendresse
Tu voudrais le plein de tendresse
Tu préfères tricoter des étoles de soie contre la solitude
Et, forcément, pour JB qui parlait juste avant d'"ouvrage", de "couture", la ressemblance est frappante. Et doublement frappante puisque, là, pour le coup, souvenir et réalité convergent vers un identique et inexorable point.On écoute cette beauté musicale et textuelle que JB est décidément ravi d'avoir retrouvé et dont il se souvient aussi qu'il l'écoutait, ado, en boucle dans sa chambre d'enfant. (Et il a la prétention de croire que la chanson plaira forcément, pour d'autres raisons, à M.)
En cherchant sur toitube, JB découvre du même coup que Jean-Luc Godard a filmé Catherine Ringer et Fred Chichin en train d'enregistrer le morceau dans son film Soigne ta droite, de 1987. Et, quand JB regarde l'extrait en question, sa gorge se serre forcément en voyant Fred Chichin († RIP) dont il a expliqué ici pourquoi le guitariste a(vait) tant d'importance pour lui. On regarde avant une capture d'écran:
Allez, cette fois on le regarde. Et on pleure pas, hein! C'est promis?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire