Ça fait maintenant presque cinq ans qu'on cherche ce morceau des Psychic TV: Oi you Skinhead! ressorti en 1990 sur le double album Thee City Ov Tokyo/Thee City Ov New York, mais initialement présent sur l'album live intitulé N.Y. Scum et sorti pour sa part en 1984, consécutivement à un concert du groupe ayant lieu en novembre 1983 à la Danceteria, à New York.
JB adore ce morceau: Oi You Skinhead!. Quand il est un peu en colère, il l'écoute, ça le calme.
Der JB liebt dieses Stück: Oi You Skinhead!. Wenn er a bisserl sauer ist, hört er es, es macht ihn ruhiger.
Das Stück hat er aber. Dennoch nur 3'23'' davon.
Et pourtant il l'a, le morceau. Mais seulement 3'23''.
Und regelmässig sucht er. Circa zwei, dreimal pro Jahr. Vor zwei Jahren hatte er die CD gefunden. Am Tag danach kriegt er eine elektronische Rohrpost nach dem Motto: "Leider ist diese CD vergriffen, obwohl sie noch auf unserer Seite zur Verfügung steht. Wir bedauern…" Blah blah blah. Der JB wurde zornig. Da hat er sicher mehrmals in loop das Stück gehört.
Et régulièrment il cherche. Environ deux à trois fois par an. Il y a deux ans, il avait presque trouvé. Le lendemain, il a reçu un pneu électronique l'informant, grosso modo: "Nous sommes au regret de vous informer que, contrairement à ce qui figure sur notre site, le CD n'est plus disponible. Nous espérons…" Blablabla. JB était furax. Il a sûrement écouté le morceau en boucle pendant une bonne heure.
C'est un morceau étrange et violent. C'est de la musique industrielle et électronique. Où Peter Christopherson commence par hurler. Puis par dire et répéter: "Skinhead/Skinhead/Skinhead/Skinhead…" Puis: "Oi you/Oi you/Oi you/Oi you/Oi you…" Puis: "Oi you Skinhead/Oi you Skinhead/Oi you Skinhead/Oi you Skinhead…" Et ainsi de suite et ainsi de suite. Et ça dure comme ça pendant 8'25''. Cela peut être très énervant. Pour les nerfs crispés de JB, c'est au contraire très reposant.
Das ist ein seltsames und gewalttätiges Stück. Industrielle und elektronische Musik. Wo Peter Christopherson erstmal schreit. Und dann sagt und wiederholt: "Skinhead/Skinhead/Skinhead/Skinhead…" Dann: "Oi you/Oi you/Oi you/Oi you/Oi you…" Dann: "Oi you Skinhead/Oi you Skinhead/Oi you Skinhead/Oi you Skinhead…" Und so weiter und soforts. Und es dauert so in 8'25''. Das kann sehr enervierend sein. Aber für die angespannten Nerven des JBs ist es im Gegenteil ganz erholend.
Der JB weiss auch ganz genau, dass Psychic TV (die folgende Band, nachdem Throbbing Gristle sich aufgelöst hatte) sich dazu weigert das Stück zu spielen. Er erinnert sich nicht mehr seit genau wann, sie es nicht mehr durchführen, aber Oi You Skinhead! hat von ihren Künstlern Spielverbot. Warum? Naklar: es wurde von einigen hirnlosen (= Pleonasmus) Boneheads als Loblied für ihre vergammelte und verfaulte Angelegnheit betrachtet. Genauso wie Père Ubu sein in 1976 herausgegebenes und geniales Lied Final Solution nicht mehr spielt (das Lied ist eigentlich über Hoffnungs-, Liebes- und Arbeitslosigkeit).
JB sait pertinemment que Psychic TV (le groupe constitué après la rupture des Throbbing Gristle) refuse de jouer le morceau. Il ne sait plus depuis combien de temps, mais il sait que Oi You Skinhead! a été banni des concerts par ses créateurs en personne. Pourquoi? C'est évident: le morceau a été considéré par des boneheads décérébrés (= pléonasme) comme un hymne à leur cause pourrie. Tout comme Père Ubu n'interpète plus son pourtant génial Final Solution, sorti en 1976 (la chanson parle d'absence d'amour, de travail, d'espoir).
Et donc, ce soir encore, JB cherche Oi You Skinhead! Et donc, ce soir encore, il ne trouve pas. Mais il trouve une vidéo de la chanteuse de Psychic TV, la bien-nommée Genesis P-Orridge, un nom qui, si on devait le traduire, signifierait: Genèse B-Ouillie. Génial!
Und heute Abend sucht der JB Oi You Skinhead! wieder. Und heute Abend wieder der JB wieder nicht. Aber er findet ein Video von der Sängerin von Psychic TV, die gut- und schönbennante Genesis P-Orridge, ein Name der, wenn man ihn übersetzen müsste, folgendes bedeuten würde: Schöpfung G-Rütze. Geil!
Aber Schöpfung G-Rütze ist nicht nur eine Sängerin, sondern auch eine (Sexual)Theoretikerin. Lass uns mal ihre Analyse hören. Uffpassen! Es ist sehr, sehr kurz. Aber es lohnt sich. Und das ist erst gemeint.
Mais Genèse B-Ouillie n'est pas seulement chanteuse, elle est aussi théoricienne (de la sexualité). Écoutons son analyse. Attention, c'est très rapide. Mais ça vaut le coup. Et c'est très sérieux.
Né(e) Neil Andrew Megson, Genesis P-Orridge, devenu(e) par les liens du mariage Genesis Breyer P-Orridge, vient de fêter ses soixante ans le 22 février dernier. On lui dit avec retard: bon anniversaire! Le crédo de Genesis Breyer P-Orridge, c'est la pandrogynie, et on le/la cite, dans un texte écrit avec son "épouse", Lady Jaye Breyer P-Orridge:
Als Neil Andrew Megson geboren, ist Genesis P-Orridge, inszwischen durch Heirat Genesis Breyer P-Orridge geworden, gerade am 22. Februar 60 geworden. Nachträglich sagt man ihm/ihr: Alles Gute zum Geburtstag! Genesis Breyer P-Orridges Credo ist Pandrogynie, und wir zitieren ihn/sie, in einer mit seiner/ihrer "Gattin" Lady Jaye Breyer P-Orridge geschriebenen Text:
(S/HE IS HER/E)
This is the final war, a jigsaw
A war to re-possess your SELF.
There is NO gender anymore
Only P-Androgeny is divine.
Sexuality is a force of nature that cannot be contained. Get up.
Stand together in perfecting union,
Join and love equally the man and the woman separated at b-earth inside you,
Their first cries for justice …PANDROGENY!
Re-united as one
Identity is your only possession,
as a being possessed
Re-possess your SELF,
Be possessed by YOUR self,
Any SELF, every SELF you ever dreamed of,
Every SELF you were ever afraid of. GET UP!
Stop this war of limitations,
STOP IT!
Now YOU own yourself.
Your own YOU own.
Now it’s YOU.
Stop being possessed by characters written by others.
Change your ID card cut it into the shape of a HEART.
Be heart felt.
Feel your heart,
Your heart is your art.
Wir verabschieden uns von ihr/ihm mit einem Teil eines Filmes von Marie Losier, der in dem Pariser Centre Georges Pompidou in 2009 gezeigt wurde und der ihm/ihr gewidmet ist - und man bedauert erbittert, dass man nicht da war.
Allez, on se sépare de lui/d'elle en regardant l'extrait d'un film que Marie Losier lui a consacré et qui a été montré en 2009 au Centre Georges Pompidou - et on regrette amèrement de ne pas avoir été présent.
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