dimanche 29 août 2010

Un froid de canard

Il pleut sur Berlin et il fait un froid de canard pour un 29 août - on se croirait en octobre. Étrange journée qui donne envie de se réfugier sous la couette et d'écouter des musiques tout aussi étranges et hypnotiques et réconfortantes. Ainsi de la reprise par Byron Lee du morceau des Beatles, And I Love Her.




Et, évidemment, on se demande d'où vient l'expression un froid de canard.
Le Robert des expressions et locutions nous répond, mais on commence plutôt à l'envers, à savoir par la citation littéraire qui en appelle à ce cher Marcel, dans le tome 2 de la Recherche:
"Vous avez tort, me dit M. de Cambremer, il fait un froid de canard. — Pourquoi de canard? demanda le docteur. — Gare aux étouffements, reprit le marquis. Ma sœur ne sort jamais le soir."
Et donc, l'explication:
Froid de canard “froid très vif.” Il s'agirait d'un froid de “chasse au canard.”
Plusieurs expressions comparatives appliquent à l'homme les particularités observées sur les canards (et en général les oiseaux à pattes palmées): marche balancée (marcher, se dandiner comme un canard), familiarité avec l'eau (être trempé comme un canard; plonger, nager comme un canard).

Et JB d'ajouter:
Avoir les doigts et les pieds palmés comme un canard et comme Marc Harris alias Patrick Duffy dans L'Homme de l'Atlantide.
Mais siii! Souvenons-nous:


Outre qu'il arborait souvent un air niais, Mark Harris alias L'homme de l'Atlantide alias Patrick Duffy alias "j'ai-eu-les-mains-et-les-pieds-palmés-avant-de-devenir-Bobby-Ewing" avait cette habitude assez extraordinaire, parfois incongrue et toujours sidérante de se promener à moitié à poil, vêtu du'n seul petit maillot de bain jaunasse et d'être trempé en permanence, ainsi qu'on le voit ci-dessous:


Son mode de vie aquatique le faisait évoluer dans des situataions tout aussi extraordinaires qu'incongrues et sidérantes, comme on le voit ci-dessous - et il faut noter, primo, le journal et le surtout brushing parfaitement secs dans l'élément pourtant parfaitement mouillé; secundo; la présence de la lampe allumée sur le côté gauche qui n'occassionne pas de court-circuit à la Cloclo:


Mais L'Homme de l'Atlantide, c'était surtout une espèce de porno soft pédalisant pour les tounettes prépubères qui n'avaient plus rien à se mettre sous la dent à force d'avoir usé les pages des hommes en slip sur le catalogue soit de la Redoute soit des 3 Suisses. Voyons un arrêt sur trois images dans un déplacement éloquent et particulièrement réussi (sur l'air de: "L'ai-je bien descendu?"):


Mais l'extrait duquel sont tirés ces captures d'écran valent leur pesant de cacahuètes. Car après "L'ai-je bien descendu?", on a maintenant: "L'ai-je mal redescendu?" ou "J'ai-un-retour-d'acide-et-j'arrive-pas-à-redescendre". On regarde cet épisode an-tho-lo-gique:



Allez, une bonne journée sous la pluie et la couette et sans acide, please.

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