Et, évidemment, on se demande d'où vient l'expression un froid de canard.
Le Robert des expressions et locutions nous répond, mais on commence plutôt à l'envers, à savoir par la citation littéraire qui en appelle à ce cher Marcel, dans le tome 2 de la Recherche:
"Vous avez tort, me dit M. de Cambremer, il fait un froid de canard. — Pourquoi de canard? demanda le docteur. — Gare aux étouffements, reprit le marquis. Ma sœur ne sort jamais le soir."
Et donc, l'explication:Froid de canard “froid très vif.” Il s'agirait d'un froid de “chasse au canard.”
Plusieurs expressions comparatives appliquent à l'homme les particularités observées sur les canards (et en général les oiseaux à pattes palmées): marche balancée (marcher, se dandiner comme un canard), familiarité avec l'eau (être trempé comme un canard; plonger, nager comme un canard).
Et JB d'ajouter:
Avoir les doigts et les pieds palmés comme un canard et comme Marc Harris alias Patrick Duffy dans L'Homme de l'Atlantide.Mais siii! Souvenons-nous:
Outre qu'il arborait souvent un air niais, Mark Harris alias L'homme de l'Atlantide alias Patrick Duffy alias "j'ai-eu-les-mains-et-les-pieds-palmés-avant-de-devenir-Bobby-Ewing" avait cette habitude assez extraordinaire, parfois incongrue et toujours sidérante de se promener à moitié à poil, vêtu du'n seul petit maillot de bain jaunasse et d'être trempé en permanence, ainsi qu'on le voit ci-dessous:
Son mode de vie aquatique le faisait évoluer dans des situataions tout aussi extraordinaires qu'incongrues et sidérantes, comme on le voit ci-dessous - et il faut noter, primo, le journal et le surtout brushing parfaitement secs dans l'élément pourtant parfaitement mouillé; secundo; la présence de la lampe allumée sur le côté gauche qui n'occassionne pas de court-circuit à la Cloclo:
Mais L'Homme de l'Atlantide, c'était surtout une espèce de porno soft pédalisant pour les tounettes prépubères qui n'avaient plus rien à se mettre sous la dent à force d'avoir usé les pages des hommes en slip sur le catalogue soit de la Redoute soit des 3 Suisses. Voyons un arrêt sur trois images dans un déplacement éloquent et particulièrement réussi (sur l'air de: "L'ai-je bien descendu?"):
Mais l'extrait duquel sont tirés ces captures d'écran valent leur pesant de cacahuètes. Car après "L'ai-je bien descendu?", on a maintenant: "L'ai-je mal redescendu?" ou "J'ai-un-retour-d'acide-et-j'arrive-pas-à-redescendre". On regarde cet épisode an-tho-lo-gique:
Allez, une bonne journée sous la pluie et la couette et sans acide, please.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire