Alors certes, on ne s'est pas réveillé avec elle. C'est-à-dire: pas avec la chanson. Mais avec la pluie, oui. Elle a commencé hier soir, alors qu'on buvait une bière en terrasse et qu'on est rentré à bicyclette, sans la moindre Paulette ni sans aucune reine ou roi des paupiettes, mais un peu mouillé. On se réveille, il pleut, et Nicky Thomas propose une reprise de Rainy Night in Georgia, le standard de Tony Joe White composé en 1962. Également reprise par John Holt et Lord Tanamo, la version qu'offre Nicky Thomas en 1970, qui hésite entre le skinhead reggae et le pre-reggae, fait la part belle aux instruments: un orgue Hammond au départ en retrait puis qui s'impose peu à peu, des guitares languides et douces comme la voix de leur chanteur qui, pour une fois, sait se retenir et ne verse pas trop dans l'hyper chant, fort de sa voix soul qu'il sait moduler à la perfection. Toujours est-il que, à voir le ciel et le sol, on a cette impression: "It's raining all over the world." Ce qui n'est, fort heureusement, qu'une considération météorologique.
Et une bonne journée, hein.
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