mardi 20 juillet 2010

(In)cohérence

Et on se réveille avec ça:



On se réveille à 0h30 alors que c'est la nuit et que ça devrait être le matin; on se réveille avec Nana dans la tête sans savoir si cette Nana en question tient "our hand" ou "our head" et peut-être que ça n'a pas d'importance puisque l'importance serait en fin de compte et dans l'absolu d'être tenu; on se réveille avec cette chanson des Pioneers référencée dans toitube comme étant des Slickers; on se réveille avec ce morceau qui copie allègrement la phrase musicale à la guitare de Fatty Fatty de Clancy Eccles (et donc Feel the Rhythm un an plus tard du même Eccles); on se réveille en reprenant la nouvelle traduction en cours, une nouvelle de Sara Stridsberg qui commence par cette phrase: "C’était l’été où ma mère et George étaient internés à l’hôpital et où mon père espionnait le soleil au lieu de travailler dans son agence immobilière"; on se réveille avec toutes ces incohérences, non, ces cohérences, non ces incohérences, non, ces cohérences, bref: ces coïncidences.

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