samedi 31 juillet 2010

Thunderball

Je traduis:
L’homme à qui Rubens a donné des instructions tout à heure est adossé contre le mur, un revolver enfoncé dans la ceinture du pantalon.

Et, par une mystérieuse association d'idées, je repense à la chanson de Tom Jones qui servait aussi de BO au film de James Bond, Thunderball. Et j'ai toujours été intrigué par cette réplique de la chanson et c'est moi qui souligne): "He knows the meaning of success / His needs are more so he eats less / They call him the winner who takes all / So he strikes like thunderball." Et cette phrase, "Il a plus de besoins donc il mange moins", n'est pas seulement curieuse, mais elle est hilarante. Oui, je l'ai toujours trouvée à pisser de rire. Bref.
On écoute la version par Martin Fry, sur la compilation éditée en 1996 par David Arnold, Shaken And Stirred, des thèmes les plus connus des films de James Bond. Et cette compilation était franchement réussie qui voyait notamment Pulp offrir une interprétation hyper lascive de All Time High avec des violons dégoulinants, et David McAlmont chanter Diamonds Are Forever avec une voix féminine des plus troublantes. Et puis, donc, le Tunderball du devenu crooner avant l'heure Martin Fry. On écoute:



Du coup, on est allé rechercher la BO de Thunderball, le film réalisé par Terence Young en 1965, avec un Sean Connery dont on comprend qu'il ait fait tourner de l'œil plus d'une fille et qui est ici à côté de Claudine Auger, la Miss France 1958. Là aussi on regarde, tant ça vaut son pesant de cacahuètes:



L'année d'après, en 1966, Bobby Aitken proposait lui aussi un morceau intitulé Thunderball, avec un harmonica et un trombone entêtants, et dont on doute qu'il ait été inspiré par le film de James Bond. Quoique… On sait depuis ce post combien les films de genre (action, westerns, SF, etc.) ont inspiré les musiciens de ska. On écoute:



Car peut-être ce Thunderball de Bobby Aitken est une réponse à celui de Tommy McCook, sorti en 1962. Même morceau instrumental, même utilisation omniprésente des instruments à vent et notamment du trombone. On se quitte sur cette expédition thunderballesque avec Monsieur Tommy McCook:

Aucun commentaire: