dimanche 13 juin 2010

Die Elster/La pie

Freitag früh schreibt der JB über Elstern, die ihn aufgewacht haben. Er schreibt, wie tief seine Liebe für Elstern ist.
Vendredi matin JB écrit à propos des pies qui l'ont réveillé. Il écrit sa profonde affection pour les pies.

Samedi matin, après son réveil, JB découvre qu'un oiseau s'est amusé dans la jardinière encore vide de plantes mais pleine de terre. Résultat: du terreau est éparpillé partout sur son balcon.
Samstag früh, nach dem Aufwachen, entdeckt der JB, dass ein Vogel in seinem noch von Pflanzen leeren aber schon von Erde vollen Blumenkasten rumgefummelt hat. Ergebnis: der Balkon des JB ist belegt mit Blumenerde.

Samedi soir, après une escapade en territoire impérialiste à Berlin-Ouest, JB rentre chez lui, pénètre dans sa chambre à coucher, et que voit-il???
Samstag Abend, nach einer Eskapade in republikfeindlichem Westberlin, kommt der JB nach Hause, tritt in sein Schlafzimmer rein, und was sieht er???


© icke

Ge-nau, eine Elster! In seinem Schlafzimmer.
Ex-ac-te-ment! Une pie! Dans sa chambre à coucher.

JB essaie de la faire sortir. En vain. La pie se réfugie entre le mur et le lit.
JB versucht die Elster nach draussen zu schieben. Vergeben. Die Elster sucht Zuflug zwischen der Wand und dem Bett.


© icke

Der JB spricht die Elster an: "Komm, Elster. Du kannst nicht hier bleiben. Deine Welt ist dadraussen, nicht bei mir." Die Elster bleibt stumm aber der JB kann sehen, das sie einer ganz anderen Meinung ist. Alle Fenstern sind jetzt offen, die Elster, gejagt, fliegt hier, fliegt dort, aber will nicht draussen. Und egal was der JB macht, versucht, nicht macht und nicht versucht, bleibt die Elster in seinem Schlafzimmer.
JB parle à la pie: "Allez, pie. Tu ne peux pas rester ici. Ton monde est dehors, pas chez moi." La pie demeure muette mais JB voit bien que la pie ne l'entend pas du tout de cette oreille. Toutes les fenêtres sont à présent ouvertes; la pie, chassée, volette ici, volette là, mais refuse de sortir. Et quoi que fasse ou tente JB, quoi qu'il ne fasse ou ne tente pas, la pie demeure résolument dans sa chambre à coucher.

© icke

JB est désespéré. C'est qu'il est attendu. Il a prévu d'aller au nighter. Il ne va pas rester indéfiniment chez lui à attendre que Madame la Pie daigne partir…
Der JB ist verzweifelt. Er ist ja erwartet. Er will ja zum Nighter. Er kann doch nicht in Ewigkeit bei sich bleiben und darauf warten, dass Frau Elster seinen Schlafzimmer verlässt…

Gerade da bekommt der JB eine SMS von G:


Et juste à ce moment-là, JB reçoit un SMS de G:
"Tu viens? Je passe devant chez toi dans 5 minutes…"

Der JB antwortet:


JB répond:
Je me bats actuellement avec une pie qui ne veut pas quitter ma chambre à coucher…

G glaubt natürlich den hier noch doofen JB nicht:


Évidemment, G ne croit pas un JB qui fait encore preuve de sa nigauderie:
Tu es sérieux?


G kommt hoch. G und der JB versuchen die Elster nach draussen zu schicken. Aber das gleiche Szenario wiederholt sich: Die sture Elster fliegt hier und dort, aber nach draussen will sie nicht.
G monte. G et JB tentent de renvoyer la pie dehors. Mais le même scénario se répète: la pie vole de-ci de-là, mais refuse catégoriquement de sortir.

Entre-temps, le nigaud JB a oublié de refermer la porte de sa chambre à coucher. Chassée une fois de plus, la pie s'envole d'abord dans le salon, puis dans le bureau, et fait ainsi des va-et-vient continuels, cependant que G et JB, désemparés et légèrement désespérés, tentent d'attirer la pie vers les fenêtres ouvertes dans leur totalité.
Inszwischen hat der doofe JB vergessen die Tür seines Schlafzimmers zu schliessen. Stets gejagt fliegt die Elster erstmal ins Wohnzimmer, dann ins Arbeitszimmer und macht solche Hinundherfliegereien, ohne dass G und der JB, nun ein bisschen desperat, es schaffen die Elster durch die jetzt alle geöffneten Fenstern hinauszuschieben.

Wenn der JB von der Küche mit zwei nichtalkoholischen Longdrinks zurückkommt, steht G im Wohnzimmer mit einem grossen Lächeln: die Elster ist weg. G hat das geschafft. Der doofe JB war nur in der Lage die Fenstern zu öffnen.
Lorsque JB revient de la cuisine où il a préparé deux longdrinks sans alcool, G se tient dans le salon avec un grand sourire: la pie est partie. G a réussi. Le nigaud JB n'a guère en mesure que d'ouvrir les fenêtres.


Plus tard, au nighter, tandis que JB agite sa voix et ses hanches sur la chanson des Zodiacs…
Später, im Nighter, während der JB seine Stimme und seine Hüfte auf das Lied von The Zodiacs…
("Feeling good / Don't you know I'm feeling fine? / Feel alright / Baby, because I know that you're not mine / I can't forget the games you played / Even glader that you stayed / Stayed away you renegade")



… sieht er endlich die Realität ein: die junge Elster wollte gar nicht weg. Sie wollte bei dem JB bleiben und wohnen. Sie war in dem JB verliebt. Und der JB hat das nicht verstanden. Er denkt: "Oh, mann ey… War ich wieder doof! Ich hätte ja die Elster zähmen können… Wir hätten ja zusammen glücklich leben können… Wie doof war ich nun wieder!"
… il regarde enfin la réalité en face: la jeune pie ne voulait pas du tout partir. Elle voulait rester vivre chez JB. Elle était amoureuse de JB. Et JB ne l'a pas compris. Il pense: "Oh, flûte alors… Ce que j'ai été nigaud! J'aurais pu apprivoiser la pie… Nous aurions pu être heureux ensemble… Qu'est-ce que j'ai encore été nigaud sur ce coup-là!"

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh là là, cette histoire de pie, moi, ça me meut énormément.
Tu racontes bien, mon JB.
Et merci aussi pour le post sur Pochée, je vais le relire dans mon bain incontinent.

Des baisers.
J.

Der JB a dit…

Oh merci !!!
La pie n'est hélas pas revenue…