vendredi 9 avril 2010

Tears on my dress

Fy faen! Au moins une heure passée à trouver la traduction de omslagskjole. Donc une robe plutôt courte (de toute façon au-dessus du genou), à manches également courtes (qui tombent un peu plus bas que le coude), sans bretelles ni boutons, mais pourvue d'un cordon qui attache la robe sur le flanc, oui, comme M. que j'ai consulté l'a lui-même expliqué, "nouée par superposition de deux panneaux" (ça c'est de la connaissance du vêtement - pensé-je, admiratif). J'hésitais entre une robe chasuble (ce qu'elle est dans la forme évasée mais pas dans la couture) et une robe cache-cœur (ce qu'elle est dans la finition, dans le port, je veux dire). Et c'est… c'est… une robe cache-cœur.
[11h05, M. à JB:
A priori mon spécialiste en appelle à la "robe portefeuille" !!!]

Tout ce qu'un traducteur doit savoir… Tous ces mots qu'il doit connaître, ou au moins avoir entendus ne fût-ce qu'une fois.

Et donc, on parlant de robe et en pensant à cette désolation que représente le temps qu'un traducteur passe parfois pour un mot, un seul, rien qu'un, on peut entonner le Breakfast in Bed de Dusty Springfield dans sa célébrissime version reggae par Lorna Bennett (on y reviendra un jour) et dire: "Come in baby / You can dry the tears on my dress".
On regarde, on écoute, en robe ou sans robe. (Avec une pensée intriguée pour l'Association des Hommes en Jupe, collectif qui réclame moins de discrimination à l'endroit des hommes désireux d'évoluer au quotidien vêtus d'une jupe. Avec aussi une pensée émue pour tous les amis dans la Rance qui sont de fervents adulateurs de la jupe-culotte, inénarrable et indémodable vêtement au sujet duquel il s'agirait quand même un jour de rédiger un traité. Mais c'est une autre histoire.)

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